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Archive du mois : février 2013

Lettre à la Soeur

 

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Aujourd’hui il pleut des cordes, la circulation automobile a redoublé d’efforts. Il y avait des ambulances partout sur la route ce matin (va savoir), des camions de flics, des voitures VIP qui zigzaguaient entre nous. Si elles pouvaient nous pousser dans le caniveau, elles n’hésiteraient pas.  D’ailleurs elles le font, elles sont chiantes, je les déteste. 

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De passage

 

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Avant, un jour, de parler des bulles amoureuses et de l’exclusion qu’elles pratiquent, j’ai envie de partager ce passage, décousu je crois, d’un livre que j’aime bien : les jolis garçons, de Delphine de Vigan.

Vous allez dire que je deviens chiante avec ces jolis garçons. Surtout que la plupart du temps, la joliesse s’effrite.

Mais l’extrait m’a poursuivi, tant, que je l’ai montré à une poignée d’amies, et ça les a suivi aussi. Il n’y a pas besoin de raison apparente pour s’y reconnaître et y voir une part d’intime. C’est ça aussi la littérature, quand quelqu’un parle de vous.

 

 « Prenez un homme qui aime les femmes, le corps des femmes surtout. Il a une quarantaine d’années, il est beau mais fatigué. Prenez une femme qui aime les hommes, la peau des hommes mais pas seulement. Elle va avoir trente ans, elle est jolie quand elle y prête attention, parfois on se retourne sur elle, on la dévisage, parfois elle est grise, on ne la voit pas. 

 

Prenez un homme qui écrit sa vie et sa vie est triste à mourir. Prenez une femme qui croit aux affinités électives, au sens des mots, et que rien n’est laissé au hasard. Prenez un homme vieilli avant l’heure et une femme qui ne sait pas grandir. Prenez un homme et une femme et mélangez. »

 

Bad Hair Dayzzzz

 

Anouk Aimée

 

 

Cette semaine, je me suis dit que j’allais faire un petit effort sur le style vestimentaire, mettre des talons qui font plus de beau que de bruit, un pantalon digne de ce nom, faire un brushing le samedi après-midi chez la coiffeuse, l’entretenir un jour ou deux, assortir la couleur de mon sac à celle de mes boucles d’oreilles ( la classe à l’algérienne) et me pointer au travail comme il se doit.

 

C’est raté.

 

Pourtant samedi, à 15h, je suis allée chez la coiffeuse. Y avait foule, c’est le jour des abonnements. J’envie les filles qui peuvent tenir toute une semaine avec un brushing. Moi je fais partie de la race des nanas, qui au bout du deuxième jour, n’en peuvent plus et courent sous la douche.

Racine grasse, pointe sèche, la grande vie.

J’attends mon tour avec patience et jalousie, je lis Dzeriet, y a un article sur la sodomie dont on m’avait parlé y a deux ans. C’est profond, qu’on m’avait dit.

Facile.

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