L’autre fois, quelqu’un me disait qu’Alger c’est fini, qu’Alger c’était avant (dzayer bekriiiii), qu’il n’y a plus rien à construire, à faire, que c’est le règne de la médiocrité et de la morosité. Qu’il fallait partir, fuir ailleurs.
Et j’ai trouvé le mot « fuir » à point. Je ne sais pas s’il est juste, mais il résonne.
Quand on quitte « sa ville », peu importe la raison, on a ce sentiment de fuite. En avant, en arrière, en n’importe comment, je sais pas.
Et j’ai trouvé le mot « fuir » à point. Je ne sais pas s’il est juste, mais il résonne.
Quand on quitte « sa ville », peu importe la raison, on a ce sentiment de fuite. En avant, en arrière, en n’importe comment, je sais pas.
On quitte un amour, un bleu du ciel, un t-shirt blanc sous une chemise bleu. Ce t-shirt dont on apercevait juste le col, d’une blancheur irréprochable et qui nous donnait envie de plonger dedans.
Sauf qu’à un moment on ne peut plus. On le regarde, mais l’envie de succomber se teinte de trop de triste. Et quand les sentiments deviennent marrons, la vie est morose oui.
Alors faut arrêter, partir. Loin, si on peut.
Une dizaine d’heure d’avion, ça serait le rêve. Se réveiller dans un autre fuseau, la peau un peu sèche, peut-être un peu grise, mais remplie de quelque chose.
Voir un autre ciel, d’autres arbres, des gens différents. Qu’ont plusss le sourire et l’envie de parler vraiment. Alors on se dit qu’il y a une vie à se faire, qu’Alger et son col blanc ça sera du souvenir heureux.
Mais cette forme d’Alger plane toujours quelque part dans l’air. Ca plane tellement fort qu’on voudrait l’attraper et tout recommencer. Ca cogne contre le soleil, ça pince le ventre, ça fait mal à la gorge.
Mais c’est déjà quelques heures plus loin, et au fur à mesure, ça sera peut-être quelques vies avant.
Sauf qu’à un moment on ne peut plus. On le regarde, mais l’envie de succomber se teinte de trop de triste. Et quand les sentiments deviennent marrons, la vie est morose oui.
Alors faut arrêter, partir. Loin, si on peut.
Une dizaine d’heure d’avion, ça serait le rêve. Se réveiller dans un autre fuseau, la peau un peu sèche, peut-être un peu grise, mais remplie de quelque chose.
Voir un autre ciel, d’autres arbres, des gens différents. Qu’ont plusss le sourire et l’envie de parler vraiment. Alors on se dit qu’il y a une vie à se faire, qu’Alger et son col blanc ça sera du souvenir heureux.
Mais cette forme d’Alger plane toujours quelque part dans l’air. Ca plane tellement fort qu’on voudrait l’attraper et tout recommencer. Ca cogne contre le soleil, ça pince le ventre, ça fait mal à la gorge.
Mais c’est déjà quelques heures plus loin, et au fur à mesure, ça sera peut-être quelques vies avant.
Mamzelle Namous
gaudin michel
le 17 mars 2015 à 22 h 15 minTellement vrai…je vous lis depuis ma belle campagne Lyonnaise..j’aime tout de vous ( mais ce n’est pas tout a fait une déclaration d’amour !!!rires !!)
Demain je part pour Honk Kong.puis un long voyage par la mer de Chine en compagnie de PhilippeLabro…je mesure ma chance…..ces fuseaux horaires…
suivez moi sur FB si vous avez le coeur…gaudin michel
J’ai tellement aimé l’Algérie dans les années 1971 1983 …la paix d’Algérie
Tenez bon !! dans cette Algerie toujours aussi compliquée mais si belle.
Affectueusement
Michel
Mina Namous
le 17 mars 2015 à 22 h 18 minMerci Michel, ça fait chaud au coeur! Oui, si votre facebook est ouvert, je vais suivre avec plaisir vos belles aventures! Bon voyage!
anissa
le 17 mars 2015 à 23 h 21 minDrôle comme plus jeunes, (beaucoup plus jeunes) nous rêvions d’avancer et surtout de tout changer, nous croquions à pleines (et belles ) dents la vie, le monde. Nous voulions nous hisser au niveau de …peu importe, nous hisser tout court, en tous cas nous hisser! Aujourd’hui, bizarre comme nous avons envie que tout redevienne comme avant , comme ….bekri! La nostalgie de la vie et surtout des gens d’avant fait des ravages même chez les jeunes qui pourtant n’ont connu que ….non rien, rien connu. Ils ont entendu leurs aînés parler de avant…, bekri…c’était mieux. Même plus rêver mieux , aucune éclaircie , juste rêver de fuir. Triste
Mina Namous
le 17 mars 2015 à 23 h 42 min@ Anissa : oui, on a tous une forme de nostalgie, de notre enfance surtout! Mais parfois, la « fuite » ou un départ à un moment donné n’a pas grand chose à voir avec cette recherche. Ou peut-être que si…vaste sujet !
gasper
le 18 mars 2015 à 12 h 17 minJ’ai eu la chance ou mal chance de faire 3 fois 10h ou plus de vols pour atterrir au sein d’un autre fuseau horaire…. Quelques semaines et j’ai re-eu la malchance ou la chance (tout dépend de comment on a prit l’aller) de refaire les heures dans l’autre sens pour revenir à col blanc sous la chemise bleue, encore plus morose et plus pauvre, toujours sans voiture et sans appart (merci mon entourage qui me rappelle cette misère à chaque retour).
La nostalgie d’antan est juste un sentiment général partagé par tous mais chacun à son temps ! Nous on regrette rien du passé inconnu mais on regrettera notre temps dans le futur quand il sera passé…. et la vie continu et les générations futures auront à dire « bekri khir » dans leur futur…
Sinon vivement la prochaine dizaine d’heure à destination d’horaire décalée et peut être à horaire définitive ;)
Yassine
le 18 mars 2015 à 12 h 50 minJe me suis toujours demandé pourquoi les algériens, et même les étrangers qui y ont vécus, ont un rapport si passionnés avec ce pays ? Pourtant, partir semble simple, mais il ne l’est pas lorsque l’on noue des passions et trop d’affect… d’où vient cet affect qui gâche aussi bien la vie ici que la vie ailleurs ?
Unknown
le 18 mars 2015 à 17 h 06 minDepuis que j’ai quitté l’Algérie, j’ai réappris a l’aimer a l’adorer. Quand je viens en vacances, j’ai l’impression que le temps s’arrête, que ma vie s’arrête aussi.
Alger c’est l’époque ou j’étais jeune et naïve, c’est l’inc les petites amourettes.. Le doux souvenir d’une époque passée.
Merci mina pour ce texte rikiki -__- et franchement tu devrais poster plus souvent. Il y a des des gens qui s’impatientent pour te lire derrière leurs smart phone ! Merdeeeee (petit coup de gueule de la journée fallait que ça sorte )
kenza
le 18 mars 2015 à 19 h 29 minAlger sans le vouloir on l’a dans la peau car même si on voyage au bout du monde elle sera toujours dans l’esprit comme tu as dis elle plane dans l’air , elle laisse son empreinte quelque part dans notre cœur et puis chacun a sa propre histoire avec cette ville.
Elle a ce petit quelque chose qu’on ne trouvera pas ailleurs
LAX
le 18 mars 2015 à 20 h 31 minThank you !!!
Ce qui reste d alger c est toujours alger d avant !!!
C est dommage qui les gens d alger ne fassent plus d alger une Alger d aujourd hui!!!
Ceux qui ont fait Alger d avant que tout le monde aime son trop fort !!! Car ils ont fait que leur semblables ne pensent pas a faire des vol de 10h ni d aller flirter avec d autre fuseaux horaires
Comme disait l autre: Partir c est mourir un peu donc les gens d aujourd hui tue un peut leur semblable car ils sentent l envie de partir et donc de mourir un peut
Le harki
Sarah
le 19 mars 2015 à 17 h 12 minJ’aimerais tellement savoir pourquoi nous algériens algériennes d’Algérie et d’ailleurs somme si attaché à ce pays. Qu’on n’y vive ou pas on ressent tellement d’attache, d’amour pour ce pays.
Bref à la base je voulais juste te dire que je connais depuis peu ton blog donc j’ai du lire tout tes écrits tout tes articles. Et je suis fan de ta plume. Je suis fan aussi d’Alger ^^. Merci et continue à nous écrire
Votre nom
le 1 avril 2015 à 14 h 56 minmoh Alger
@mina et les autres
en ce 1er avril , je ne suis pas inspiré à commenter cette photo en noir et blanc, un peu froide et triste.
que faut-il faire pour rendre la vie plus joyeuse mina ????
il faut peut être écrire un article sur les poissons d’avril !!!!!
Mina Namous
le 1 avril 2015 à 15 h 04 minMais joyeuse je suis! Prochaine chronique bientôt , stay tuned ;)
KHALED
le 10 avril 2015 à 12 h 21 minTexte court,cruelle et démoralisant.Il nous faut admettre que nous n’avons pas été à la hauteur de notre pays et ,la conscience tranquille le regarder partir en vrille.Les générations futures nous maudiront pour l’éternité .AIMONS NOUS VRAIMENT NOTRE PAYS ??????
Emma
le 8 mai 2015 à 8 h 39 minTrès beau texte, mais ça sent le chagrin d’amour :P
Am I R night ?