Hier, suite à la dernière publication, j’ai reçu ce commentaire :
» Pour le coup je ne me dis pas la même chose. Je serai bien plus heureuse ailleurs, ce qui me retient c’est les miens, je ne peux pas envisager de ne pas être là le jour où l’un de mes proches mourra. En un mot ce qui me retient c’est la mort. En même temps ce pays tellement dur à vivre agit comme une sorte de catalyseur chez les bienheureux, il les pousse vers l’essentiel. L’Algérie est intellectuellement stimulante mais c’est aussi une source d’angoisse permanente. Beuh.«
Je ne suis pas complètement dans la même logique, mais avec la phrase » ce qui me retient c’est la mort » Beuh ( savoureux pseudo!) a mis les mots sur plein de choses qu’on identifie mais qu’on ne rationalise pas. Vais pas rentrer dans les détails, parce que ça va être morbide, mochement triste et maniéré, que je vais me mettre à pleurer, que la khnouna* va couler et qu’on se dira « bouh ce blog c’est plus ce que c’était!« .
Mais hier, j’écrivais un billet où je disais que j’aimais trop rire pour quitter Alger, et où je me rendais bien compte de la possible légèreté de cette motivation. Sans pouvoir mettre la main sur quelque chose d’un peu plus essentiel.
Beuh l’a fait pour moi!
Y a quelques semaines, une bonne femme m’a dit « je suis sûre que t’es rentrée parce qu’on t’a pas renouvelé ta carte de séjour« . Y a des gens qui voient que du moche dans les choix qu’ils ne peuvent pas concevoir , et jamais les êtres derrière les actes.
Je suis contente qu’ici on arrive à se partager pour de vrai!
Mamzelle Namous
*Faut-il vraiment traduire ce joli et tendre mot?