Alors qu’on s’est bien marrés amer avec le peignoir de Boutef, et que l’Algérie se divise entre ceux à qui il fait de la peine et ceux qu’ont de la peine pour eux-mêmes, on va causer enfance ici.
L’autre fois, j’étais à la plage, et y avait une jeune maman avec ses deux petits gosses. Un garçon et une fille, les deux portaient la culotte.
Ils étaient adorables, ça va sans dire. Ils couraient partout, souriants mais timides, frémissaient dans l’eau glacée et se moquaient des adultes surpris par le froid.
Ils criaient « mamaaaaaaa on a faim », et la mère était tour à tour patiente et sévère.