L’homme que j’aime fait du surf. Du vrai surf, sur une planche, sur d’immenses vagues. Il a parfois très peur, alors il n’y va pas.
L’homme que j’aime a acheté une maison sur l’océan. Tous les jours, il voit des arbres et des arbres, et le sable qui n’en finit pas, et l’océan à perte de vue. Il nage à n’en plus pouvoir. Depuis petit, il a un corps de nageur, c’est à cause de sa mère qui l’a inscrit très tôt à des cours de natation. Il fait partie de ces gosses qu’on jette dans l’eau.
Il est parti loin, parce que c’est loin que tout est possible, selon lui.
Il n’est pas dans les nuages, il est englouti dans une vague. On attend sans cesse qu’il en sorte.