Aujourd’hui, cela fait deux mois que mon amie Nesrine est morte. J’ai encore besoin de parler d’elle, et surtout, que ma vie continue à tourner autour d’elle. Ceci dit, j’ai pas envie de remuer de la tristesse, mais plutôt de raconter une anecdote.
C’était il y a quelques années. Il faisait beau et bleu dans le ciel. L’herbe était verte, le soleil jaune nous illuminait l’opale de nos yeux, et …. merde qu’est ce que je raconte !
C’était y a quelques années, on était en train de déjeuner, Nesrine, notre amie Kaouther et moi sur la terrasse du Cottage à Hydra (ne jamais aller là bas si vous êtes pressés).
On parlait, comme d’hab, de nos histoires sentimentales foireuses teintées de vide, et à la table à côté il y avait deux types, visiblement algériens, qui parlaient en anglais. On se moquait de leur accent zaama américain.