Les trois jours de deuil national décrétés après la mort du Roi Abdallah m’ont amené à me poser des questions sur la conception de la mort chez nous.
Celle de l’Etat d’abord. Je veux bien comprendre que ces deuils nationaux soient une tradition arabe, mais ils sont tellement déconnectés de toute réalité et de tout sens des proportions qu’ils en deviennent ridicules. Ils en deviennent surtout presque insultants quand on voit comment l’Etat «traite» les autres morts algériens.