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J’étais en train d’essayer d’écrire un texte publiable, pour la énième fois, et d’effacer, d’effacer encore. J’ai envoyé un message à ma soeur en lui criant « redonne moi le pouvoir de pondre des chroniques comme au début! ». Puis j’ai regardé la date, et on était le 2 décembre. JVA a 3 ans tout rond aujourd’hui!

Mais on s’extasie pas, on a eu une année de merde. On a été mou, peu actif, fatigué, on sait pas pourquoi mais on n’arrive pas à se sortir quelque chose du ventre.

Mais on pleure pas.

 

Pleurer, c’est pour les filles le jour de leur 28 ans.

 

Les gens nous demandent pourquoi on ne publie plus rien, on manque d’inspiration ou quoi?  C’est le vide à ce point?

On a envie de leur répondre que même pas…

On se pose soi-même souvent cette question, mais on y peut rien, parfois publier n’est pas un geste naturel, et le plaisir ça se force pas.

Comme dans le sex.

Même les filles de 28 ans, quand elles veulent pas, elles font pas. Et quand ça va pas, elles disent « stop, stop, non mais stop ».

 

Heureusement, y a des amis qui comprennent et qui savent vous dire que bloguer était un acte très spontané au départ et qu’il faut garder ça. Ecrire et publier sans calcul.  Et qu’il est « sain » d’avoir des périodes plus down que d’autres.

 

On espère que vous, anonymes amoureux et amourés, vous êtes comme ces amis là.

 

De toute façon, on est mauvais en calcul. On est comme la nana de 28 ans qui se dit parfois que si elle envoie un message à 23h au lieu de 22h, elle aura plus de chances d’avoir une réponse du mec.

Alors pendant une heure, elle attend, elle peaufine, elle place un point virgule ( il y a encore dans ce monde des demeurées qui pensent que savoir ponctuer aide à séduire…. sans commentaire), elle reçoit des avis d’amies demeurées aussi.

A 23 h, le message part. L’accusé de réception vient , le coeur bat bizarre, le coeur se serre. Les minutes sont une douleur, les cuticules se rongent, et la pauv’ fille a l’œil qui tourne à fixer son téléphone comme ça.

 

C’est même pas du calcul en fait, c’est ton cerveau qui se fout de ta gueule.

Parce que les filles vraiment calculatrices, elles sont à la fois impressionnantes et effrayantes. Y a aucun laisser-aller..

 

Mais nous, dans la vie, on aime bien se laisser aller, ne pas savoir où on va, mais y aller,  le sourire au lèvres et le trac au ventre.

Sinon, c’est pas la vraie jeune vie.

 

 

Mamzelle Namous